Maroc

Se réveiller dans un hôtel à 4 étoiles est un vrai luxe. L’hôtel était à seulement 5 minutes en vélo du bâteau. Avec le catamaran cela ne prend que 45 minutes pour aller à Ceuta, une enclave Espagnole sur le continent Africain.

À la frontière, nous avons obtenu avec soulagement nos laissez-passez, mais cela nous a pris 2 heures. Pendant ce temps, Jenny parlait avec certains fonctionnaires du Ramadan, qui était en cours. C’est peut-être pour cela que tout allait si lentement car la plupart des musulmans sont épuisés, ne pouvant ni manger et boire pendant la journée.

Nous avons rencontré pour la première fois des personnes enthousiastes qui nous saluaient en Arabe. Les douches ici sont à l’eau froide et souvent très salles. Nous avons reculé notre horloge de 2 heures, demain nous commencerons donc à 6:30 et il faudra nous lever à 4:45!

Pendant la nuit, le gradient écoutait sa radio. Même si ce n’était pas trop fort, c’était assez fort pour réveiller certains. Mes bouchons pour les oreilles sont formidables dans ces cas là.

À 4:50 le mujadin commencé sa prière de matin avec le bruit habituel, annonçant que tous les musulmans ne devraient plus boire ni manger. Nous avons commencé notre petit déjeuner à 5:30 et sommes partis 45 min. plus tard. Andrea et Beat se sont joints à nous, apparement ils se sentaient plus comfortables avec nous car ce n’est pas la première fois que nous pédalons en Afrique.

Qu'est ce qui a changé depuis l’Europe? Tout d'abord, les cyclistes, comme des piétons sont tout en bas de l'échelle dans la hiérarchie de la circulation. Il faut ainsi faire très attention quand les camions ou les autobus nous dépassent. Beaucoup de personnes sont en effet très enthousiastes, mais quelques enfants ont aussi commencé à nous jeter des pierres. Nous avons eu deux bonnes rencontres, d'abord avec des enfants partant de l'école puis avec un homme qui accompagnait sa mère sur un âne. Il est professeur d’ Anglais, mais à cause du Ramadan, son école est fermée.

Notre campement était sur le parking d’un hôtel, à proximité de la route. Comme nous ne voulions pas être réveillé par le bruit des voitures, nous avons loué une chambre. Nous avons très bien dormis, malgrès le fait que cette chambre n’avait pas de fenêtres.

Jusqu'au déjeuner nous avions un vent frontal, ainsi la plupart d'entre nous, y compris Jenny et moi, étaient assez fatigués arrivant après 80 kilomètres.

Sur la route, plusieurs autobus avaients décidé de nous dépasser à moins de 10 centimètres de près. Pas très plaisant mais heureusement nous avons survécu.

Les tas de foin (voir la photo) ressemblent à de petites maisons: le toît est aussi fait de foin, mais très probablement imperméabilisé avec la bouse de vache.

L'eau ici est transportée sur les dos d'ânes. Un moyen de transport qui demeure très populaire ici.

Les enfants demandent de l'argent, ou des stylos à bics. Quand j’ai dit à un petit garcon que je n’avais pas de bics, il m’a repondu "OK, alors donne moi ton vélo"! Un peu plus tard, pendant une montée, une petite fille me demandant de l'argent, a voulu saisir mon guidon. J’étais furieux et j’avais besoins de boire un Coca Cola pour me calmer.

Près de Volubilis, où il y a des restes d'une ville Romaine, nous avons vu cette belle ville près d'un fleuve.

Nous sommes arrivés tôt au campement, pour découvrir qu'il n'y avait pas d’électricité ni d’eau courante. L'expérience Africaine continue!

Un jour rapide, moins de 100km et presque aucune montée (seulement Menkes). Nous étions donc au campement avant 11 heures. L'étape n'était pas très intéressante, mais la ville de Fes est une compensation. À suivre dans notre prochain bulletin.

Participants
John, de la Nouvelle Zélande, vient d’avoir 51 ans cette semaine. Il a un très joli vélo en fibres de carbone, mais malheureusement l’armature s’est cassée en France. Depuis, il a eu pleins de problèmes mécaniques. De nouvelles parties ont été envoyé à Marrakech, il doit donc encore attendre une semaine avant qu'il puisse être 100% satisfait avec son vélo.

Kevin est l'un des 4 Américains. Il a quitté l'armée et est un cycliste très fort. Il suit souvent Arnoud et Matthew. Kevin et Matthew sont connus pour être les premiers en queue, quand notre cuisinier Rudy nous appele pour un deuxième plat. Nous sommes aussi stupéfiés à quelle vitesse ils vident leurs plats.

Un jour de repos tranquille car nous avions déjà visité Medina hier. Nous sommes allés en ville à 15:00 pour aller manger, car au terrain de camping et dans le voisinage, il n'a absolument rien trouvé. Nous avons ainsi pris un mini-taxi rouge dont il y en à 2000 dans les rues de Fes. Notre tour de taxi était une experience assez spéciale, car tout d'abord le conducteur n’arrivait pas à trouver l’hôtel où nous avions prévu de manger.

Deuxièmement, quand nous avons essayé de voir si un autre taxi connaissait l'endroit, une fille aveugle a été poussé dans notre taxi et a presque immédiatement commencé à vomir à côté des pieds de Jenny.

Puis, Allah nous a sauvé car le taxi avait aussi un pneu crevé en plein milieu d’un embouteillage. Alors notre passager handicapé et nous sont sortis du taxi pour trouver une autre solution. Nous avons demandé un des guides, qui demande chaque touriste si ils peuvent aider, de nous aider à trouver l’hôtel. Sur la route, nous avons vu un restaurant agréeable et ainsi dédicé d’y déjeuner. Comme il était déjà 16:00, nous avons déjeuné et dinner en même temps.

Aujourd'hui c’était la fin du Ramadan, ce qui est un évennement très spécial pour les musulmans. Nous ne l'avons pas célébré, car nous voulions être bien reposé pour l’étape de demain. Nous sommes donc allés au lit à19:00. Malheureusement mon estomac avaitd’autres projets, et ma nuit a été tinterrompu plusieurs fois.

Un grand jour, puisque aujourd’hui était une des ètapes la plus difficile de l'excursion. Nous avions à pédaler 180 kilomètres, dont environ 140 étaient ascendants jusqu’au Col de Zad. Vu les conditions de mon estomac, je ne savais pas si je serais capable de finir l’étape, nous avions décidé de faire létape avec Marius et Hannie.

Les 20 premiers kilomètres du voyage n’étaient pas trop difficiles, mais le vent a commencé à souffler. Puis, nous pouvions voir de la neige sur l’Atlas et des nuages très foncés.

Sur la route, il n’y avait aucun arbre pour nous protéger du vent. Apparemment en hiver, ces routes sont souvent fermées à cause de la neige.

Nous sommes passés par une ville très spéciale, Infrane. Nous avions l’impression d’être en Allemagne car les maisons aussi bien que les routes avaient le style Allemand.

Après la ville, nous avons vu les fameux singes, les Barbary Macaques. Ils sont souvent très agressifs, mais nous avions de la chance car ils étaient plutôt timides et se cachaient dès que nous nous approchions.

Le reste de la montée était si difficile que j’ai voulu m’arrêter à deux reprises. Avec un estomach vide et mes jambes de plus en plus molles, je ne trouvais pas la situation très plaisante. Mais on a pas vraiment le choix…

Finallement après 10½ heures (avec 30 minutes pour le déjeuner), nous étions heureux d´être arrivé en haut du col. Les derniers 40 kilomètres avaient une surprises pour nous! Les nuages si foncés que nous avions vu au-dessus des montagnes le matin, avaient décidé de se vider. La descente n’était pas une vraie déscente, car nous devions toujours pédaler contre le vent. Il commençait à faire nuit, et nous commencions à douter si nous atteindrions le campement à temps. Heureusement notre surperbe organisation, nous avait envoyé un bus, qui est resté derrière nous sous la pluie pendant les 10 derniers kilometres afin de nous protéger contre la circulation et afin de nous éclairer la route.

Juste avant que le bus arrive, nous sommes passés par une ville, où une petite fille a lancé une pierre à Hannie. Comme j’etais fatigué et épuisé, je n’ai pas pû rester calme et en passant je lui ai donné une claque. Mes excuses aux enfants du Maroc, mais je ne comprends pas pourquoi ils nous lancent des pierres, nous n’avons fait aucun mal!

Au campement, nous avions de la chance car il restait une chambre de libre. Rudy et Marianne avaient aussi préparé un excellent repas. Nous étions fiers d’avoir réussis l’étape la plus mémorable pour Jenny et moi.

Après une bonne nuit de sommeil, un bon petit déjeuner et un départ un peu retardé (7:30 à la place de 6:00), nous étions prêts pour une nouvelle journée. La route était magnifique avec la vue sur les montagnes enneigées et ensoleillées.

Pour la première fois, des enfants nous embêttaient pendant notre déjeuner, mais Didier faisait de son mieux pour les chaser. Il est compréhensible que ces Européens à vélo sont très interessants.

Après un petit tunnel, construit par les Légionnaires, nous sommes arrivés au campement ou plus présicement au Kasbah.

Comme nous nous sentions faibles et fatigués nous avons décidé de dormir dans un vrai lit une fois de plus. Les draps n’étaient pas très propres (le couple avant nous n’avait pas seulement utilisé le lit pour dormir…) et l'eau dans la douche avait décidé de s'arrêter quand Jenny avait le cheveux pleins de shampooing! Nous sommes vraiment en Afrique!

Le dîner aujourd'hui était préparé par l’ hôtel: du couscous avec un potage.

Après le diner, il y avait une surprise: un groupe de musiciens local a joué et ceux qui avaient toujours assez d'énergie, ont décidé de danser. Jenny et moi avons aussi dansé.

Encore un départ retardé, nous avons l’impression d’être en vacances!

Une journée agréable en passant par un lac artificiel. Nous avons pris beaucoup de pauses pour photographier, boire des Coca Colas et parler avec les gens du pays. Nous devions être au campement à 14:00 car Jenny avait décidé de cuisiner Indonésien pour le dîner de ce soir.

Aujourd'hui, il y avait la Team Time Trial (une épreuve en groupe). Jenny et moi n’avons pas participé, mais nous avons vu les autres nous dépasser à grande vitesse. Paul et Matthew ont gagné l'épreuve et Arnoud et Marius étaient surpris d’avoir une 3ème place.

L'étape entière était plutôt rapide car nous avions fini en arrivant à notre déjeuner. C’est la deuxième fois (la première fois était en France après avoir quitté Paris) que nous avons déjeuné avec tous les autres cyclistes. Aprés le déjeuner, nous sommes tous allés à la Gorge de Tondra, où nous avons pris une photo du groupe.

Au bord de la route, des femmes étaient entrain de colorer des tapis et vêtements. Je ne pouvais pas prendre des photos de plus près car ce n’est pas permis par leur religion.

Du terrain de camping, nous avons pris un taxi pour aller à la Gorge. Les paysages étaient magnifiques. L'hiver dernier un partie de la route a été démoli par une inondation et 120 maisons étaient détruites. Demain, nous commencerons 3 longs jours avant d’arriver à Marrakech.

Une étape plus longue aujourd’hui mais comme il y avait seulement une petite montée et que nous avions le vent qui nous “poussait”, nous sommes arrivé au campement de la famille Ben Moro avant 14:00. Jenny était surprise quand Rob et Wilbert pendant le dîner ont annoncé qu’elle était la première femme au campement aujourd’hui.

Nous avons dormis dans le Kasbah de la famille Ben Moro. Le propriétaire à 81 ans mais le travail est effectué par ses fils et leurs épouses.

Un des fils était notre guide quand nous avons visité l’ancien Kasbah de la famille. C’est un genre de musée maintenant. Dommage qu’il n’est plus utilisé.

Après le tour, un thé de menthe nous était offert et j’avais l’honneur d’être assis à côté de notre guide et le maître de la céremonie.

Vu que nous avions une montée de 2000m devant nous aujourd'hui, nous avons décidé de commencer tôt. Comme nous avions dormis dans le Kasbah, ce n'était pas trop difficile pour nous, mais pour ceux qui avaient dormis dans leurs tentes, c’était une toute autre histoire. Il y avait eu un orage avec une tempête de pluie pendant la nuit, beaucoup étaient trempés. Rik, qui avait mis sa tente sur le toit plat du Kasbah, s'est retrouvé dans une piscine. "Tout est mouillé" il m’a dit "ma tente, mes vêtements et moi-même".

Ces derniers jours, beaucoup de personnes sont tombées malades. Aujourd'hui 7 personnes sont restées dans le bus, ce qui est un record.

L'organisation avait une surprise pour nous. À la place d’un campement en plein nature, ils avaient organise une campement dans un batiment vide tout près des boutiques de souvenirs. Rudy nous a préparé un excellent repas et nous avons celebre les 4000km que nous avons dépassé aujourd’hui.

La dernière étape avant notre jour de repos. Comme nous avions une courte journée hier, aujourd'hui il était d’atteindre le sommet du Tizi-n-Tichka. Sur 260m il fallait monter 2260m! Après une réchauffante montée, nous avions une superbe déscente vers Marrakech. La dernière partie,était moins intéressante car il y avait beaucoup de circulation et les autobus et camions nous dépassaient de très près.

Jenny et moi avons décidé de célébrer notre anniversaire de mariage ici. Nous avons ainsi une chambre au MERIDIEN pour ce soir et demain soir.

Participants

Paul a eu un accident le 6 Octobre, mais heureusement il peut continuer l'excursion.

Notre infirmièr Didier sera remplacé à Marrakech. Nous avons vraiment été ravis de l'avoir parmis nous. Il a beaucoup d'expérience et a fait du bon travail. Il était toujours prêt à aider, comme quand Jenny s’était blessés.

Lisette est une cycliste très forte, elle est souvent la première à arriver au campement. Elle donne aussi souvent un coup de mains dans la cuisine.

Seppo s’est joint à nous à Grenade et nous quittera à Marrakech. Il avait aussi fait une partie de Paris-Dakar l'année dernière, donc peut-être il finira à Dakar l'année prochaine?

Vous avez aussi déjà vu Andy, mais pas dans cette position, fatigué après une journée sur sa moto et essayant de finir son histoire sur son ordinateur.

Wim est le cycliste le plus âgé dans le groupe car il a 67 ans, mais il est très rapide. Nous avons énormément de respect pour lui. Quand il s’est blessé au dos en France, il a quand même continué malgrès la douleur. À côté de lui (sur la photo), il y a Elleke. Ils pédalent la plupart du temps ensemble.

Matthew est l'un des participants le plus jeune. Il est très fort et il a gagné avec Paul le Team Time Trail. Sa petite amie Sophie l’a visité pendant la plupart des week-ends en Europe, elle le rejoindra pendant une semaine à Marrakech.

Andrea et Beat, les cyclistes Suisses qui se sont joints à nous à Grenade, retournent à la maison à Marrakech. Beat n’a pas eu de la chance car il a eu des problèmes avec sa cheville et a aussi eu des problèmes d’estomach. À plusieurs reprises, Andrea a pédalé avec nous quand Beat ne pouvait pas la joindre.

Anne est notre conducteur de camion Danois et l'épouse d'Adam. Elle est très forte à reparer les moteurs et elle nous prépare de temps en temps un très bon potage que nous dégustons en arrivant au campement.