Espagne

Un nouvel événement a été organisé pour aujourd'hui. Sur une distance de 26km, les volontaires devaient essayer de pédaler au plus vite tout seul. Comme je n'avait jamais fait quelque chose de tel dans ma vie, j’ai décidé d'essayer. Jenny ne voulait pas essayer. C’etait en effet assez difficile. Chaque cycliste partait avec 2 minutes d’écard. Juste avant l’ arrivée celui qui était parti après moi (beaucoup plus fort) m’a rattrapé. J’étais assez surpris et fier que personne d’autre m’avait dépassé. Mon résultat: 59 minutes et 16 secondes.

Après notre pause de midi, nous avions du mal à trouver notre route à travers la ville Lleida. Heureusement les gens du pays sont très amicals et nous aidaients à trouver la route. Notre docteur Nynke qui a quitté le groupe a été remplacé par Didier, un Belge, qui reste avec nous jusqu'à Marrakech.

Il y avait une grande montée sur le menu d’aujourd'hui, d’abord passant par des petites routes qui ammenaient jusqu’à un plateau. Il y avait aussi un project en cours: construction de canaux afin de pouvoir fournir les vignes, amandiers et oliviers avec de l’eau. Sinon il n’y avait pas grand chose à voir.

Nous sommes passé par le méridien de Greenwich, apparament exactement lorsque le soleil était en plein midi comme vous pouvez le voir sur la deuxième photo. C’est assez intéressant de savoir que la photo était prise at 13:51 et donc que notre temps Européen est légèrement en avance par rapport au soleil.

Apart les vignes et les amandiers, le peuple ici a beaucoup de fermes de porc. Cela se sent à chaque fois que nous passons une ferme ou un camion remplis de porcs nous dépasse. L’odeur attire aussi énormément de mouches qui nous irritent surtout pendant les montées car nous transpirrons d’avantage.

Nous adorons le vin, ainsi nous trouvons que l’odeur des raisins qui fermentent est agréable. Nous sommes en pleine moisson. Nous passons aussi de belles Églises, comme cele de Montserrat.

Nous avons bu un Coca Cola dans un bar et avons essayé de communiquer avec les gens du pays. Ici il ya principalement de vieux hommes car les jeunes immigrent vers les grandes villes car il est difficile de gagner sa vie ici.

Nous sommes arrivés à un surperbe camping où dans la soirée les moutons sont revenus des prés.

Vu le vent et la quantitée de mètres à montée aujourd’hui, nous savions que la journée ne serait pas facile. Nous sommes donc parties de bonne heure. Avec le levé du soleil, le paysage était absolument magnifique.

Après la premiére montée, nous avions une très belle vue sur un lac artificiel et des moulins à vent.

Nous sommes passés par la ville médiévale de Mirambel, où nous avons fait un petit détour pour voir la ville et pour acheter des boissons et de la nourriture car notre déjeuner était encore loin.

Les routes dans Mirambel sont encore faites de vieilles pierres, ce qui donne un charme très spécial à la ville.

En moyenne nous avions une montée de 8%. La première montée était très difficile à cause du vent, la seconde était un peu plus facile car nous étions protégés contre le vent par une forêt, la troisième était la plus facile, mais comme nous avions beaucoup dépensé pendant les deux premières, elle n’était pas aussi facile que nous l’avions espéré.

Les beaux paysages compensaient pour la basse température de 10 degrès.

L’organisation nous avait prévenu que le site de camping serait un “ campement dans un jardin d’une maison”. Nous étoins donc surpris de voir un petit hôtel avec un bar. Nous avions aussi la chance, car il restait une chambre de libre. Après cette difficile journée, nous étions absolument ravis! Nous avons fini notre journée avec un bon vin et une superbe Paella préparé par notre cuisinier Rudy.

Aujourd'hui nous avions décidé de partir une heure plus tard car nous avions seulement 90 kilomètres à parcourir. Heureusement car à 9 heures la température était de 4 degrès (donc elle était surement encore plus basse à 8 heures). En haut de la première montée, nous avons pris une photo et Jenny voulait rester près d’Edwin pour se réchauffer! Le panorama était fabuleux.

Pendant la déscente (vitesses de +70km/h), notre ami Jan a eu les pieds très froids et pendant le déjeuner le doctuer Didier lui a donné un bain de pieds. Le déjeuner était à Teruel, un bon nombre de gens nous demandaient où nous allions et nous rassuraient que la température était exceptionellement basse aujourd’hui.

Nous avons rencontré un berger avec son âne et +1000 moutons.

Dans la gorge, nous avons trouvé des rochés très spéciaux. Ce parc naturel, nous a ammené jusqu’ à la ville médiévale Albarracin.

Comme il faisait toujours très froid quand nous sommes arrivés au campement, Jenny et moi avions trouvé un petit coin au soleil et à l’abris du vent à côté des toilettes. Nous ressemblions sûrement aux gardients de toilettes des supermarchés !

Qu’est ce qu’il fait froid! Surtout pendant les premières heures dans la matinée. Nous avions du mal à nous lever car nous avions mal dormis à cause du froid et aussi parce que de jeuns Italiens ne s’arrêtaient pas de pappotter jusqu’à 3:30!

Nous sommes parties à 8 heures et nous avions dèjà très froids en passant la ville d'Albarracin. La température était de moins 3 degrés. Nous nous sommes arrêtés plusieurs fois, afin de réchauffer nos pieds et mains. Heureusement le soleil avait gardé sa promesse et nous a réchauffé le reste de la journée avec une température de 28 degrés.

La route était magnifique. Il y avait énormément de forêts, et il n’y avait pas beaucoup de circulation. Sur notre route, nous avons rencontré un monument de Rio Tajo. Bien que nous sachions que c’est le nom du fleuve que nous avons suivi, il n’y avait aucune explication près du monument. Nous sommes arrivés à notre campement en passant par le gorge Ventano del Diablo. Au campement, nous avons célébré l'anniversaire de Liset avec un gâteau et du chocolat chaud au rhum.

Il y a eu beaucoup de pluie cette nuit, ce qui nous posait un problème car Jenny avait étendu du linge propre dehors. Nous avions donc décidé de louer un bungalow afin que notre linge puisse sècher.

Participants

Un troisième couple Néerlandais, Piet et Hetty. Ils ont pédalé beaucoup de tours en Europe et ils sont un couple très performant.

Jordan est toute seule depuis que son père, Big Mike, nous a quitté. Sa mère la rejoindra au Granada et faira les derniers kilomètres jusqu’à Dakar avec elle.

Mieke aime pédaler toute seule et prend pleins de photos.

Le projet WRAPPERS (We Reduce All Possible Pollution Every Race Stage)
Le nom “Wrapper” qui signifie en français: Nous limitons la pollutions pour chaque course.

Nous voulions garder la France propre sur la route entre Paris et Andorra. Nous avions donc proposé à l’organization "Paris-Dakar by Bike" de recupérer tous les emballages des bars energétiques Maxim qui nous sont donnés par Bike-Dream. Pour chaque emballage collecté, nous avions donné 50 eurocent. Nous avons ainsi collecté une somme de 155 €. Cette somme est notre sponsorat pour les organizations SOS Children Villages and Right To Play. Le projet a été continué par Michele et Nynke à Andorra, et 5 autres de l’equipe ont gardé l’Espagne propre. Nous espérons que nous finirons par trouver des sponsors jussqu’à Dakar.

Comme vous le savez, Jenny est tombée sur la route de Carcassonne. Je m’étais arrêté pour effrayer un chien qui essayait de nous attaquer. Jenny a heurté mon vélo et elle est tombée. Depuis, sa hanche gauche lui a posé des problèmes quand elle marche et elle a ainsi décidé de ne pas pédaler entre Cuenca et Grenade. Une décision difficile pour quelqu'un qui adore pédaler.

Nous avons commencé cette étape en convoi, ce qui a donné un départ assez lent. Arnoud avait des crampes dès le début et a finalement décidé de rester derrière avec ses parents en espérant qu’elles seraient passagères. Il s’est remis sur le vélo le reste de la journée puis les jours suivants. Quel courrage!

Je suis parti avec Jan et Edwin, laissant Jenny dans le bus. C'est étrange de voir son vélo sur le toît du bus.

Nous avons revus Jenny pour notre déjeuner dans un petit village où il y avait une fontaine sans eau. Pendant nos déjeuner, pas mal de gens viennent pour nous parler. Nous leurs donnons des cartes postales de l'événement de Paris Dakar et ils sont ravis!

L'Espagne a beaucoup de soleil et de vent. Jusqu’à présent nous avions vu des moulins à vent, mais près d'Alercón nous avons vu d’ énormes panneaux solaires.

Aujourd'hui, c’est l'anniversaire de Chrisàpher. Nous avons appelé le Danemark et nous avons pris un verre de champagne aved quelques amis pour célébrer. Il a 2 ans déjà et il nous manque.

Un long voyage était sur le programme d’aujourd'hui. Le plus long jusqu'à présent. Les routes paraissaient sans fin. Dans ce cas là, ce n’est pas la puissance des jambes qui est importante mais plutôt la puissance du cerveau.

L’après-midi, il y avait beaucoup de vent, donc nous avons essayé de rester en groupe afin de combattre le vent ensemble.

Aujourd'hui, Jenny n'était pas heureuse d’être dans le bus, comme vous pouvez le voir sur la photo.

Après beaucoup de kilomètres, nous avons atteint le col Las Crucetas.

Malgrès une montée lente à cause de traveaux sur la route, nous avions une déscente rapide sur une route fraîchement goudronnée.

L'hygiène est très importante pendant un tel voyage. Rudy et Marianne vérifient que tout le monde se lave les mains avant de manger. D’abord nous nous lavons nos mains au savon, puis nous les rinçons dans de l’eau avec de la javelle et pour finir nous les rinçons à l'eau naturelle. Pas question de se sécher les mains avec une serviette, ils doivent sècher à l’air!

Certains avaient du mal à trouver le campement. Marius et Hannie avaient tellement de mal, qu’ils se sont fait escorter par la police.

Sur le terrain de camping, il y avait beaucoup de chattons. Je n’ai pas pu resister à jouer avec l'un d'entre eux, après lui avoir donné du chorizo.

Pendant la nuit, il a commencé à pleuvoir. Ainsi notre départ au petit matin était assez lent. Pour certain, le départ était très lent, car il s'avérait que leurs vélos avaient été volés. Heureusement, c’était seulement une mauvaise blague de Wilbert. Il avait vu que plusieurs vélos n’étaient pas fermés à clef, il les avait donc enfermé dans un endroit sûr comme avertissement.

Aujourd’hui, la route était longue jusqu’au déjeuner. Particulièrement parce que le paysage ne changait pas: il y avait des oliviers, des oliviers et encore des oliviers!

Au déjeuner, Jenny avait rencontré un homme intéressant de 72 ans. Depuis 1948, il avait pédalé plus d’un million de kilomètres.

L’après midi la route était meilleure, bien que la dernière partie avant d’arriver à Grenade était assez difficile car il y avait beaucoup de collines. Nous sommes arrivés juste avant l'orage et la pluie. Heureusement que Jenny avait loué une chambre, ainsi nous étions au sec.

Jenny et moi, accompagné par notre infermier Didier, sommes allés à l´hopital pour faire examiner sa hanche. Nous voulions être absolument sûr qu'elle ne se blesserait pas d’avantage en continuant à pédaler. La conclusion du docteur était que ce n’était rien de serieux. Ainsi elle peut continuer le voyage.

Jenny était émotive quand Edwin a quitté notre groupe. Son but était de faire le trajet de Paris à Grenade seulement. Il nous manquera car il pédalait avec nous tous les jours et nous sommes ainsi devenus de bons amis.

Demain sera une journée difficile car il y aura beaucoup de montées étenduent sur 150 kilomètres. Dans 3 jours nous quitterons finalement l'Europe.

Participants
Rik est notre réparateur de bicyclettes. Il est très habile car il a réussi à reconstruire le vélo de John (dont l’armature de carbone s'était cassée) pendant son jour de repos en moins 1.5 heures.

Rob, l’un des deux organisateurs, a un régime très spécial: pendant son déjeuner, il mange des bananes avec du beurre d'arachide et du nutella. C’est peut-être pour cela qu’il a gagné le Tour d'Afrique en 2004!

Après avoir envoyé notre bulletin, nous avons mangé de délicieux tapas.

Ce matin, nous avons été informé que Mariska a dû rentrer à la maison à cause de sa maladie. Elle pensait pouvoir guérir pendant le voyage, mais les choses ne s’arrangeait pas.

Nous avons également 3 nouveaux membres dans le groupe: deux Suisses, Andrea et Beat, et une Americaine, la mère de Jordan.

Et... Jenny est de retour sur son vélo!

Nous sommes parties peu après 8 heures. Nous avons suivis Wilbert passant par de petites rues, si petites que Rik, qui conduisait à la fin du convoi, nous a perdu de vue. Heureusement que Wilbert l'a retrouvé. Nous avions de très belles routes et sommes passés par un barrage d'un lac artificiel près de Bermejales.

Pendant notre déscente, nous avons apperçu une récolte d’amandes. Nous nous sommes arrêtés pour prendre des photos et nous avons été offert une poignée d’amande.

L'après-midi nous avons revu la mer. Nous avions le sentiment d’être de retour à la maison...

Après une déscente de 13%, il fallait tourner á droite. Wilbert avait mis des directions sous une pierre car l’année dernière certains avaient continué tout droit et étaient perdus pendant des heures.

Après une ville appelée Villanueva de la Concepción, la plupart d’entre nous ont pris une pause. La montée avait été difficile, mais nous avons une fois de plus réussis. Même Jenny après 4 jours de repos, elle est une “superwoman”!

Hier soir nous avons décidé de ne pas camper, mais de louer une chambre afin de pouvoir mieux se détendre après une difficile journée. Nous avons commencé plus tard, car la distance n'était pas trop grande.

Peu après notre départ, nous avons apperçu quelques chèvres puis des collines très raides dans un petit village. Le paysage le plus stupéfiant était celle des rochers encadrant un lac artificiel.

Hannie et Marius ont trouvé une bouteille de vin Don Opas, biensûr qu’il faillit prendre une photo des deux Opas (grands-pères) avec la bouteille de vin.

Tandis que nous allions au lit, certains du groupe sont allés à la ville de Rhonda pour voir le match de rugby entre la Nouvelle Zélande et la France. Malheureusement pour John, la Nouvelle Zélande a perdu, mais Christian était un homme très heureux.

La dernière étape en Europe était courte mais difficile à la fin. Nous devions trouver une route adapté pour les cyclistes en direction d’Algésiras, car la plupart des routes sont bloquées par les autoroutes au bord de la mer. Certains d'entre nous ont passé des heures à trouver la bonne route.

L'organisation nous gâte ce soir car nous dormirons dans un hôtel à 4 étoiles. Demain nous partirons at 11:00 avec le bâteau pour aller à Ceuta.

Aujourd’hui, nous avons passé des villages avec des maisons si blanches qu’elles faisaient mal aux yeux!

Près d'Algésiras, beaucoup de poteaux d’électricité sont équipés avec des nids de cigognes. Quelques uns sont en effet occupés.

L'hôtel est magnifique, domage que nous ne pouvons pas rester plus d’une nuit.

L'Espagne
L'Espagne a été une découverte pour nous. Les Espagnols sont très gentils et les routes sont magnifiques. Les voitures et les camions sur la route ne sont agressifs, au contraire, ils sont souvent très patients et nous claxonnent pour nous faire signe qu’ils nous dépassent.

À plusieurs endroits, nous avons vu des panneaux sur la route avertissant les conducteurs de faire attention aux cyclistes.

Deux points négatifs: premièrement la quantité de saleté à côté des routes car bidons, bouteilles, etc. sont jetés par les fenêtres, et deuxièmement du nombre de chiens attachés avec des chaînes pour garder les maisons. Mais appart cela, nous aimons l'Espagne!

Participants

Andy est un participant special. Il suit l'excursion en moto et continuera après Dakar pour aller de l'Afrique du Nord au Caire. Comme il va beaucoup plus vite que nous, il a le temps de se détendre sur la route et de toujours être à l'heure au campement.

Janet s’est joint à nous à Grenade, et elle est la seule autre à avoir un miroir sur son casque, comme vous pouvez voir.